Il y a « Pris » dans Paris.
Dans Paris il y a « Pars ! »
Il y a « Parti » dans Paris.
Parti-pas-pris.
Paris sans laisser d’adresse.
Dans Paris il y a la mer,
Les pavés qu’on arrache à la terre,
Et des automobiles.
Des automobiles
Qui roulent sur les bords du crépuscule,
Le long des routes parallèles.
Paris allongée sur les draps
D’un lit défait.
Paris prise dans la résille
Des pots d’échappement
Que les voitures exhalent
Pour voiler la couleur de l’été.
Le métro passe et les murs tremblent,
Deux orages dans l’air
Les gouttes sifflent sur les rails brûlants.
Ça sent le fer, ça sent la mer.
Ça sent le couscous et la bière.
Toutes les odeurs du monde
Se rejoignent ici,
Entre le ciel gris et la terre,
Sur cette face nord de Paris.
Il y a « Partie » dans Paris.
Allongée sur le dos,
Je reste.
En attendant la nuit.
Alors il est bien vrai qu’il y a de la poésie dans une partie de Paris ? 😉
C’est vrai, surtout le soir en été, quand tout le monde est parti voir la mer. Et là, c’est une femme qui fait partie de ma prochaine histoire, comme je bloque un peu, je la regarde en attendant que ça se débloque.
Il arrive que tout le monde parte voir la mer même au printemps … et que l’on reste.
Si seulement j’avais le temps d’aller vérifier sur place que Paris se vide aussi au printemps.