A l’ombre bleue d’un cèdre vert
J’ai passé les heures les plus délicieuses
De tous les étés du monde.
Les heures les plus dorées
Les plus mauves
Les heures les plus tendres aussi.
Gorgées de soleil
Et noyées de ciel bleu.
A l’ombre bleu-minuit d’un cèdre gris
Adossé aux étais de l’été,
Sa peau claire
Me racontait des histoires.
La trajectoire
De la balle d’un sniper,
Son impact,
Le choc mou
D’un corps qui tombe
Sur le sol dur.
Un vers d’Éluard.
Et danser la nuit
De tout son corps
L’aiguille de son talon
Plantée dans le cœur
Des bombes qui tombent.
A l’ombre verte d’un cèdre bleu
Elle a dit alors et elle a ri.
Le ciel peut bien nous tomber sur la tête
Et a-lors ?
Elle se renverse, elle se retourne.
Elle me tend son visage.
Elle glisse ses doigts dans les miens.
Le soleil coule dans ses yeux noirs
Qui réfléchissent le bleu
D’un ciel parfait.
Le vert d’un cèdre gris
Le blond de ses cheveux cendrés
Mes minutes se souviennent
De cet après-midi
Où l’été attendri
A bien voulu fixer le ciel
Et arrêter le temps
Pour deux corps enlacés au soleil.
Ô que j’aime
J’espère que ton crapahutage sera rempli de beaux arbres pour se reposer à l’ombre bleue.
Les cèdres vont être pris d’assaut l’été prochain…
Je n’ai pas pu tester avec d’autres arbres, mais je crois que ça marche aussi.
J’aime
Et moi, j’aime ton livre.
Dis donc, c’est magnifique ce que je lis là!
Réjouis toi Nicolas, ton âme est belle et tu es le pâtre dans ce cèdre
Merci amie métropolitaine, je ne suis pas sûr pour mon âme, mais j’aurais volontiers fait le tour de ce cèdre.